Cet assemblage laissant apparaître les mots, ou plutôt les auxiliaires « être et avoir » évoque pour moi un certain rapport que nous avons avec les objets : nous ne savons plus différencier nos besoins (être) de nos désirs (avoir). Cette confusion renvoie à notre façon d’acquérir des biens. Il est en fait question de se construire quand on possède. Les objets, en dehors de leur matérialité, sont des signes qui renvoient à une inscription sociale. C’est en consommant que l’on se personnifie et que l’on se crée une identité au sein du groupe. Avoir est donc une façon d’être.